combien faudra-t-il payer
De silence et d’obscurité
Pour effacer dans les mémoires
Le souvenir de leur histoire?
La maman de la petite victime de 17 mois estime que son bébé lui a sauvé la vie.
"Il m'a sauvé la vie parce que je l'avais sur moi. La balle est malheureusement allée dans sa tête", a-t-elle expliqué, au bord des larmes.
"Cela aurait pu être moi. J'aurais voulu que ce soit moi.
Au moins lui aurait encore été là.
Il ne méritait pas cela.
Il était gentil, c'était un bébé magnifique.
Il est beau, il est tellement beau"
c'est dernière image c’était moi et mes bras .....
Lionel, 16 ans
attendait le bus 88 lors de la fusillade. Il rentrait chez lui, à Alleur, après son examen de math au collège Saint-Servais. Une grenade a explosé juste derrière lui. "J'ai vu de la
poussière. J'ai fait quelques pas, mais je ne tenais pas sur mes jambes."
Je me suis appuyé sur la vitre. Elle s'est brisé et je suis tombé par terre. J'ai mis mes mains sur la tête pour me protéger et je suis resté couché. La police est arrivée. Un homme m'a
amené à l'Archéoforum, il m'a tenu compagnie. Un ami devait me rejoindre, il m'a téléphoné. Je lui ai dit que j'étais blessé, qu'il devait prévenir ma mère".
La maman de Mehdi Nathan s'est donné la mort samedi. Elle ne supportait pas la mort de son fils, victime de la tuerie de Liège, il y a près de 6 mois. Ce suicide rappelle que les blessures laissées par la tragédie ne sont pas refermées.
Je voudrait que tout les lettres et tout les mots de
soutient pour NORDIN soit enterre avec moit
le jour de ma mort ...
L’étudiant du collège Saint-Louis attendait son bus, le 13 décembre dernier sur la place Saint-Lambert lorsqu’il avait été atteint par les tirs.
Sa maman ne s’en est jamais remise, malgré le soutien de ses proches et l’amour de son petit garçon de 5 ans...
“ Elle avait tout planifié ”, explique son demi-frère, Raymond. “ Elle semblait aller mieux depuis plusieurs jours. En fait, elle avait simplement pris sa décision d’en finir et était donc apaisée. Elle avait sans doute repéré les lieux à l’avance, pour s’assurer que personne ne viendrait l’interrompre. Elle se sentait oubliée depuis la tuerie. Elle se sentait abandonnée... On l’a aidée tant qu’on a pu, mais personne ne s’attendait à un tel geste ”.
le papa de Mehdi Nathan témoigne: "C'était trop dur pour elle, la souffrance et la solitude étaient terribles. C'était très difficile à vivre. Après sa première tentative en janvier, Linda avait dit qu'elle repasserait à l'acte".
Juicer Reviews (domingo, 14 abril 2013 10:47)
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jose fco. lopez ballester (sábado, 24 diciembre 2011 16:38)
feliz estés donde estés y te tenemos en nuestros corazones un año mas sin ti
que duro se hace el pensar de no compartir nuestros momentos contigo sea de obligado sentimiento ya que una persona ida de rencor os quito de mi vida .
jose fco. lopez ballester (lunes, 19 diciembre 2011 16:30)
Tu marchais, tranquillement, sur la place en fête,
La grande roue tournoyait, illuminant
Le regard des passants ; puis, survolant leurs têtes,
Un messager voulut s'immiscer, lanternant
A tes côtés ; te suivant depuis le collège,
Il te fit un signe de sa menotte blanche,
Toi, Nathan, tu le regardais sur le manège
T'envoyant des baisers ; fier, les mains sur les hanches,
Il semblait te dire : viens ! Mais viens donc Mehdi !
Pour toi, j'ai caché un trésor dans les nuages,
Puis, on fera un crochet par le paradis,
Tu verras, là, y a des enfants de ton âge,
Des carrousels enchantés aussi beaux qu'à Liège ;
D'un coup, il se retourna, seul, presque à terre ;
Touchée en plein vol, son aile prise en ce piège
Couvrit ton visage enfantin d'un noir mystère ;
L'angelot te mit sur ses bras : en route ! Au ciel !
Déjà, l'ogre qui tirait attendait sa mort ;
Une dame précédait l'ange Gabriel ;
Pierre était tout devant, poursuivi du remords
D'être parti sans dire au revoir ; désolés,
Ses amis virent aux toits de la cathédrale,
S'agiter d'autres mains vers la ville affolée !
Bientôt, des cimes, parvint le chant des chorales ;
Qu'il est doux, loin des combats et de la fureur,
Cet antre où nos coeurs battent à jamais ensemble,
Sans plus rien à conquérir, et loin de l'horreur
Qui prit nos vies ; ne pleurez pas, il nous semble,
Que vous êtes tous avec nous, ici, ou là
A prier chacun votre bon Dieu, dans la peine,
Et, en souvenir de notre amour, au-delà
De qui nous étions, nous qui n'avions pas de haine.